« Si tu me tends la main, si tu me soutiens, si tu m’écoutes si tu m’entends, si tu me viens en aide de temps en temps, juste de temps en temps.. » écrivait une personne malade.
Une requête que toute personne confrontée à
l’inacceptable pourrait faire sienne et particulièrement celles
confrontées à la mort d’un proche.
C’est pour répondre à cet appel, que l’association « Entr’aide
cancer » a décidé de se mobiliser pour créer un espace de paroles ou
tout être ayant vécu un deuil puisse venir y déposer sa douleur.
Se déroulant dans des lieux publics, ces rencontres
nommées « café deuil » veulent garantir aux participants la pleine
liberté de prise de paroles, d’anonymat, de respect, de non jugement.
Il s’agit d’un temps de partage entre personnes traversant une
épreuve de séparation, au cours duquel l‘entraide, la solidarité soient
des maitres mots, car face à la détresse humaine et au chagrin quoi de
plus réconfortant que l’écoute bienveillante, l’attention d’un autre
être humain.
Les « cafés deuils » ont été initiés en Suisse par
Rosette Poletti, infirmière et psychothérapeute, spécialisée dans
l’accompagnement de fin de vie et présidente de l’association « Vivre
son deuil ».
Il en existe en Suisse, Belgique et en France.
Ils sont une réponse à un constat de terrain qui veut que les
personnes endeuillées hésitent à s’engager dans des groupes structurés
et impliquant un engagement sur la durée.
L’animation sera assurée par Schrub Marie Christine, Monique Franck formatrices à l’accompagnement de fin de vie.
Ils sont ouverts à toutes les personnes en situation
de deuil. Gratuits et sans engagement, ils ne nécessitent pas
d’inscription préalable.
Les règles qui régissent ces rencontres et qui seront rappelées au
début de chaque séance concernent la liberté de chacun de s’exprimer ou
pas, de rester anonyme, le respect et l’écoute de la parole de l’autre,
l’engagement de parler de son vécu plutôt que de celui des autres.
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